Avant ce nouveau confinement, la comédienne Alyzée Costes triomphait sur la scène de la Gaité Montparnasse dans la nouvelle pièce de Sébastien Azzopardi, L’Embarras du choix. En attendant de retrouver la scène, elle nous livre ses coups de cœur du moment !
Un album de musique ?
Cet été, j’ai beaucoup écouté le dernier album de Benjamin Biolay, Grand Prix. Je ne suis pas fan de ce qu’il fait en général, mais cet album, je le trouve superbe.
Une chanson ?
Respire, de Mickey 3D, elle va bien avec cette période.
Un film ?
Les Enfants du Paradis, je suis très touchée par le personnage de Jean-Louis Barrault, que je trouve merveilleux, qui représente bien le théâtre et dans une période qui est assez dingue, magique. Ce film est un chef d’œuvre, surtout quand on sait quand il a été fait. Il ne vieillit pas, il est intemporel.
Une série ?
J’ai vu la série Laetitia, en six épisodes, qui est très forte. Elle parle aussi des problèmes qu’il y a dans notre société et que l’on ne règle pas. Le sujet est fort et le casting est excellent pour une série française. Surtout, la thématique est bouleversante, ça parle tout de même d’une femme qui a subi des violences de sa naissance à sa mort et cela montre aussi ce que la société crée, avec des gens qui sont tellement malheureux et abandonnés.
Un documentaire ?
Going Clear : Scientology and the prison of belief, sur Netflix, je l’ai trouvé fascinant, intéressant, fort, hyper bien documenté, on y voit comment on peut manipuler facilement des gens, comment ils s’éloignent de leur famille…
Une exposition ?
L’exposition sur Klimt qu’il y avait eu à l’Atelier des Lumières. J’ai beaucoup aimé, c’est magique de voir ces tableaux projetés en grand, cela donne un côté ludique sur l’art. J’aimerais aussi beaucoup retourner au Palais de Tokyo, cela fait longtemps que je n’y suis pas allée.
Un spectacle ?
La Machine de Turing, pour la manière dont c’est raconté. Cela m’a beaucoup touchée, j’ai adoré la prestation d’Amaury de Crayencour et de Benoît Solès. Une pièce formidable.
Un photographe ?
J’aime beaucoup les portraits de Sylvia Galmot. Elle fait beaucoup de portraits de vedettes, des mises en scène sur Paris. J’aime beaucoup son regard sur la femme que je trouve beau et naturel.
Un roman ?
J’ai adoré Dans la forêt, de Jean Hegland, un livre qui a été un vrai coup de cœur pour moi. Un sujet sur l’amour conflictuel entre deux sœurs que je trouve magnifique, avec aussi un sujet écologique, sur ce que nous offre la nature et que l’on ne voit plus dans notre société. Cela fait parfois peur aussi, quand on se retrouve enfoncé en pleine forêt, qu’on perd ses repères car on détruit et bétonne tellement tout… Mais pour autant, le livre est plein d’espoir, il est vraiment magnifique.
Une bande dessinée ?
Tout Fabcaro, j’adore ce qu’il fait, il est merveilleux, c’est tellement intelligent et fin, ça me fait rire à chaque fois.
Margaux Motin aussi, j’aime son regard sur les choses, sa dernière BD est super !
Une recette de cuisine ?
J’ai fait récemment des patates douces rôties avec des marrons et c’était fort bon ! Je tente des nouvelles choses avec le confinement. C’est hyper simple à faire. Et j’ai fait aussi mes premiers pancakes au lait végétal.
Une activité sportive ?
Aucune ! J’ai mis un point d’honneur à en faire, mais finalement non… Je ne m’oblige à rien !
Une citation ?
« Paris est tout petit pour ceux qui, comme nous, s’aiment d’un aussi grand amour », qu’on peut entendre dans Les Enfants du Paradis.
Votre actualité après le confinement ?
On espère reprendre L’Embarras du choix dès que possible. Ca marchait bien, avec un bon démarrage, mais on a très hâte de reprendre ce spectacle, avec la même équipe. J’ai un projet d’écriture de série aussi, avec ma co-auteure Agnès de Tyssandier, une comédie sur l’écologie. On a tout repris de zéro pendant le confinement et on espère pouvoir présenter une bible prochainement.

Merci Alyzée !