Il n’y a pas que le quartier Montparnasse pour se sustenter de bonnes crêpes ! Du côté du Louvre, au pied de l’hôtel Normandy Le Chantier, vient d’ouvrir la crêperie Buckwheat (ou sarrasin en anglais). L’occasion de découvrir des recettes étonnantes de crêpes gourmandes et généreusement garnies.
Ce qui surprend quand on entre chez Buckwheat, c’est cette salle immense dotée de vastes tables et ce décor à la fois authentique, digne d’une crêperie bretonne et ultra-moderne, à l’image de l’hôtel Normandy Le Chantier. Au plafond, d’immenses bouts de bois colorés de jaune, au niveau de l’accueil, des bandes blanches et bleues qui donnent un côté estival à l’endroit flambant neuf. Il n’est en effet ouvert que depuis quelques semaines. Et à l’image des bouillons qui émaillent Paris, les grandes tablées invitent à partager son repas avec des convives que l’on ne connaît pas, histoire de faire connaissance le temps d’un déjeuner. On peut aussi opter pour la terrasse de l’établissement, idéale aux beaux jours.
La carte est réduite, signe de qualité. Déjà, il s’agit ici uniquement de produits frais et de saison issus de producteurs uniquement français et engagés pour une agriculture durable et locale. Les farines utilisées sont bio et moulues de manière traditionnelle. Il n’y a donc que cinq crêpes à découvrir pour le moment : une au jambon de Paris, une au saumon fumé, une vegan à la burrata et courgettes grillées, une autre à l’effilochée de bœuf et enfin, une dernière à la volaille fermière. Nous sommes donc sur des recettes à la fois rassurantes et étonnantes, car il y a toujours un ingrédient qui peut surprendre (en bien) les puristes de la crêpe au sarrasin.
De notre côté, nous avons opté pour la crêpe à la volaille (garnie également d’oignons blancs, d’une crème moutarde à l’ancienne et de pousses de moutarde) et pour celle à l’effilochée de bœuf (et son confit d’oignons rouges au cidre, son œuf miroir bio et son comté râpé). Chacune est accompagnée d’une bolée de salade verte. En accompagnement, les amateurs de cidre se régaleront d’une carte bien achalandée avec du brut, du doux et même du cidre poiré. Ne buvant pas d’alcool, nous avons choisi de notre côté un jus de pomme pétillant et un jus de poire bio. Les crêpes sont particulièrement généreuses en garniture, ce qui est devenu assez rare ces derniers temps. Leur générosité fait plaisir à voir et le palais est tout autant réjoui.


Mais qu’on se rassure, il y a encore un peu de place pour une crêpe dessert au froment. Là encore, tradition et originalité sont de la partie. Les confitures sont artisanales, le chocolat chaud est signé Valrhona, le beurre choisi est celui d’Isigny, gage de qualité, la crêpe au sucre est agrémentée de citron et évidemment, on ne passera pas à côté de celle au caramel ou façon tatin (compote de pomme maison, caramel beurre salé, glace vanille et crème montée). Nous avons jeté notre dévolu sur celles au chocolat et au caramel. Là encore, la crêpe est généreuse, sans être trop sucrée. Un subtil mélange.
Buckwheat a tout pour devenir la nouvelle crêperie à la fois tendance et incontournable, idéale pour faire une pause gourmande entre deux rendez-vous d’affaire, après une exposition ou une séance de shopping. De quoi réconcilier ceux qui en ont assez des crêpes et convaincre les amateurs jamais rassasiés.
Buckwheat, 7 rue de l’Echelle, 75001 Paris – 01 42 60 30 21 – buckwheat@machefert.com
