« FRANÇOISE PAR SAGAN » DE CAROLINE LOEB À LA DIVINE COMÉDIE

Françoise par Sagan…et Caroline !

Caroline Loeb nous offre une soirée avec Françoise Sagan, à travers ce spectacle monté à partir d’interviews qu’elle a judicieusement sélectionnés dans le livre Je ne renie rien, publié chez Stock. Nous émaillons notre article tirées des œuvres de Françoise Sagan.

                                      Kendall Agnès Falco

Françoise Sagan en clair-obscur ou volte-face d’un grand cœur incompris. Sa silhouette longiligne et son jeu convaincant évoquent Peter Pan qui, s’il a toujours refusé de grandir, n’en a pas moins une grande sagesse de vie. Dans une mise en scène sobre de son ami Alex Lutz, l’exactitude de la micro-gestuelle de Caroline Loeb est une clé pour entrer dans l’univers de Françoise Sagan.

Crédit Lionel Blancadort  

Si « l’imagination est au départ de la compréhension », cette évocation réaliste de l’autrice de Bonjour Tristesse permet d’aller au-delà des clichés attendus, tel que le succès foudroyant jeune, ou encore l’amour de la vitesse et du whisky. Nous découvrons une écrivaine attachante, sachant rire d’elle-même et de ses tourments. « Il m’arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. Si l’on est tant soit peu sensible, on est écorché partout et tout le temps. »

Elle aborde des thèmes tels que le cycle de création d’une œuvre, le masque du comédien (celui de la légende après le succès foudroyant de « Bonjour tristesse »), le succès, la mort, la solitude… « La solitude, c’est cette conscience d’un soi immuable, assez perdu et incommunicable à la fois. Presque biologique, en somme. »

Crédit Lionel Blancadort 

« Les gens ne croient pas à la mort mais croient à l’usure ». C’est à un beau parcours en noir et or à travers les rapports de Françoise Sagan à la vie et aux mots que Caroline Loeb nous convie, ainsi qu’une invitation à lire ses écrits, si ce n’est déjà fait.

« Françoise par Sagan » reprend le samedi 3 septembre à La Divine Comédie (2 rue Saulnier 75009 Paris) :

Tous les samedis à 18h00 en français

Tous les dimanches à 18h00 en anglais

Laisser un commentaire