Si vous restez à Paris pour les fêtes, courez voir l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux à la Fondation Cartier avant le 8 janvier 2017. Le titre s’inspire de l’œuvre éponyme de l’artiste américain Bernie Krause, et qui en constitue la pièce maîtresse. L’exposition (relativement petite) rassemble des œuvres d’art contemporain qui nous questionnent – et nous éclairent- sur l’animalité et sur le rapport homme-animal.
Les œuvres sont présentées dans quatre grands espaces : deux salles au rez-de-chaussée et deux salles au sous-sol. Dans cet article je vous présente seulement mes trois œuvres-cœur :

- Le White Tone de Cai Guo-Qiang : pour la technique
Cette œuvre monumentale met en scène 99 animaux, prédateurs et proies, réunis autour d’un même point d’eau. Leur disposition en cercle rappelle celle d’un orchestre. Le dessin est réalisé en poudre à canon : l’artiste a déposé la poudre sur d’immenses feuilles en utilisant des pochoirs et y a ensuite mis le feu ! Une vidéo qui fait face à l’œuvre nous montre les étapes de la création.


- Les photographies de Manabu Miyazaki : pour l’émotion
Dans les années 1970, Manabu Miyazaki met au point des appareils photographiques qui se déclenchent au moindre mouvement. Il place un de ces appareils dans la nature, qu’il conçoit comme un « arbre qui observe les animaux ». L’une des œuvres de l’exposition nous présente les captures des aventures d’un geai et d’une mésange. Le résultat est très esthétique et très poétique : leurs petites pattes, leurs belles ailes déployées et leur regard très déterminé nous amusent autant qu’ils nous émeuvent.

- Le Grand Orchestre des Animaux de Bernie Krause : pour l’expérience
C’est dans l’une des grandes salles du sous-sol de la Fondation que la magistrale œuvre de Bernie Krause nous attend. L’artiste bio-acousticien a enregistré le bruit des animaux dans leur habitat naturel, et certains de ses enregistrements nous sont proposés ici.
Installés dans une grande salle obscure, nous entendons tout un tas de bruits d’animaux. Sur un mur défile la bande son de l’enregistrement et des noms d’animaux apparaissent afin de comprendre de quel animal provient le bruit que l’on entend. Pour ma part, j’ai préféré fermer les yeux la majeure partie du temps, pour pouvoir pleinement me plonger dans la symphonie animale et m’imaginer en pleine forêt.
Si je ne présente ici que mes trois coups de cœur, les autres œuvres de l’exposition méritent également que l’on s’y attarde. Avant de partir, on peut flâner dans le jardin pour admirer l’architecture du bâtiment dessinée par Jean Nouvel ou bien faire un tour dans la librairie de la Fondation située au premier étage.
Infos pratiques :
Adresse :
261 boulevard Raspail
75014 Paris
Métro Raspail (ligne 4) ou Denfert-Rochereau (ligne 6)
RER Denfert-Rochereau (ligne B)
Bus 38, 68, 88, 91
Station vélib’ et stationnement réservé aux visiteurs handicapés devant le 2 rue Victor Schœlcher
Horaires :
Ouverture tous les jours de 11h à 20h, sauf le lundi
Fermé le 1 er janvier 2017
Nocturne le mardi jusqu’à 22h.
Du mardi au vendredi, à 18h, visite guidée de l’exposition avec le billet d’entrée. Dans la limite des places disponibles.
Droit d’entrée : 12€ dont 1,50€ de frais de location. Tarif réduit : 8€ dont 1,50€ de frais de location (étudiants, – de 25 ans, senior, demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minima sociaux, Maison des Artistes)
Gratuit – billet à retirer sur place : pour les enfants de -13 ans, – de 18 ans le mercredi, Laissez-passer, carte ICOM, carte de presse, carte d’invalidité.
Je n’ai découvert cette expo qu’une fois fermée, je suis déçue, ça semblait très intéressant!
Mince ! Merci en tout cas pour votre commentaire :) N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter ou à liker la page facebook fille de paname pour ne pas manquer les prochaines sorties :))