La chanteuse franco-suédoise Annika and The Forest est de retour avec un nouvel album, Même la nuit, aux influences venant de l’électronique et de la pop indie. En attendant de le découvrir et de retrouver Annika sur scène, elle nous a confiés quelques-uns de ses coups de coeur.
Une chanson ?
Fast and too much, de Franky Gogo, avec un clip réalisé par Gabyo.
Un clip ?
Coward, de Yaël Naïm, réalisé par Paul Van Haver, aka Stromae, Luc Junior Tam et Martin Scali.
Un film ?
Pleasantville, de Gary Ross.
Une série ?
Difficile de choisir… Je dirais alors Big Little Lies, une série courte qui se passe au Québec, par David Edward Kelley. Mais je pourrais citer aussi : Bron (une série suédo-danoise sur Arte), Years and years (une série courte anglaise), Mindhunter (une série sur les sciences comportementales au FBI), Mad Men, Six Feet Under…`
Un livre ?
Connexion, de Kae Tempest.
Un plat préféré ?
Les Köttbullar (boulettes de viande) ! Je suis même capable d’aller chez IKEA manger des köttbullar quand je suis trop en manque ! Et quand même, les crevettes Suédoise qui sont plus petites que les crevettes en France, mais vraiment délicieuses… On les mange en grande quantité, avec du pain grillé et du cheddar suédois.
Une citation ?
« I am silver and exact. I have no preconceptions. Whatever I see I swallow immediately. Just as it is, unmisted by love or dislike. », de Sylvia Plath dans le poème Mirror. J’ai lu ce poème quand j’étais adolescente. Il parle du fait de prendre les choses telles qu’elles sont. Sans les « former » ou les « dé-former ». Cela m’intriguais… Je trouvais que c’était une chose à atteindre.
Votre actualité ?
Pretence, le premier extrait de mon album Même la nuit qui vient de paraître et qui est une manière de prendre les choses à la légère. C’est une façon de passer à autre chose : de transformer une énergie négative en positive. Lors de la composition du titre, j’étais en Suède. Je n’avais pas encore écrit les couplets du morceau. Quand je suis arrivée au studio avec les mots et la mélodie, j’ai demandé au réalisateur Charlie Storm si ce n’était pas trop… simple ou évident et il m’a dit, “mais justement, c’est ça qui donne cette mélodie délicieusement pop !” J’ai voulu continuer dans ce sens en me mettant en scène d’une façon drôle, ce qui a permis de jouer l’autodérision à fond ! Avec la photographe Daisy Reillet, nous avons réuni nos compétences afin de réaliser le clip. Nous nous sommes entourées d’une équipe de stylistes très créative : Walter Denéchère et Karine Walzack. J’avais déjà travaillé avec Walter sur le clip She, où j’avais étais transformée en homme et en femme, ce qui a coloré le tout.
Merci Annika !
