Après 300 représentations du Canard à l’orange, le comédien François Vincentelli a raccroché le costume de son personnage dandy, John Branlow. Alors qu’il prépare actuellement son prochain rôle sur grand écran, il a bien voulu nous parler de ses coups de coeur du moment…
Un album de musique ?
Pendant les années 1980-1990, j’écoutais beaucoup de musique punk et je m’y suis replongé récemment avec la guerre en Ukraine, en redécouvrant le groupe ukrainien Vopli Vidopliassova qui avait d’ailleurs fait un duo avec le groupe français VRP il y a quelques années.
Sinon, en dehors de la musique punk, j’écoutais aussi beaucoup Michael Jackson, notamment l’album Thriller. On m’offrait ses disques quand j’étais plus jeune et j’ai beaucoup de nostalgie à les réécouter.
Une chanson et un clip ?
Thriller, évidemment ! Je me souviens de la diffusion du clip dont on parlait beaucoup. C’était tellement incroyable, un événement, présenté comme un film d’horreur.
Un film ?
J’adore tous les films de Bertrand Blier, mais il en est un que j’aime tout particulièrement, c’est Buffet froid, avec son père Bernard, mais aussi Gérard Depardieu et Jean Carmet. J’adore ce film !
Une série ?
Breaking Bad. J’ai beaucoup aimé cette série, il y a tout dedans. Bryan Cranston est un acteur incroyable, c’est l’anti-héros qui devient un héros.
Un documentaire ?
The Last Dance, sur la NBA qu’on peut voir sur Netflix. Je me souviens que dans les années 1990, quand j’étais en Terminale, je mettais mon réveil la nuit pour voir les matchs de la NBA et Michael Jordan. Ce documentaire m’a fait replonger dans tout ça.
Sinon j’avais aussi adoré Sugar Man. C’était étonnant.
Un spectacle ?
Ce qui se passe en ce moment à Paris est très plaisant. Notamment Berlin, Berlin au théâtre Fontaine, ou Comme il vous plaira à la Pépinière avec Barbara Schultz et Ariane Mourier que je trouve fantastique.
Une exposition ?
J’ai visité dernièrement l’exposition sur Marcel Proust au musée Carnavalet et j’ai beaucoup aimé. C’était la première fois que je retournais au Carnavalet depuis sa réouverture. Je trouve ce lieu magnifique, avec ses expositions permanentes de devantures de magasins depuis le 16ème siècle, c’est vraiment étonnant. Là, avec cette exposition sur Proust, on retrouve le Paris du début du 20ème siècle, la Belle Epoque, période que j’adore. Et j’ai eu la chance de la faire en compagnie d’un guide exceptionnel qui m’a permis de découvrir des choses que j’ignorais sur cet écrivain.
Un photographe ?
Martin Parr, dont j’ai vu une exposition à Arles récemment.
J’aime beaucoup le travail de Slim Aarons également, qui fait des photos de piscines dans le Los Angeles ou le San Francisco des années 1960, je trouve ça assez marrant.
Ou encore Massimo Vitali. J’aime assez quand il y a beaucoup de monde sur une photo et c’est sa spécialité.
Un livre ?
Je lis assez peu de romans, surtout du théâtre. Mon livre de chevet, c’est Les Fleurs du Mal de Baudelaire. Ce poète était le premier punk du monde, avec une vie incroyable. J’ai malheureusement raté l’exposition qui lui était consacré à la BNF.
Une bande dessinée ?
Je relis par nostalgie des Lucky Luke, Tintin, Astérix… C’est tellement de souvenirs d’enfance à chaque fois. Je me plonge dans un retour en arrière, je me souviens où je les lisais, quelle luminosité il faisait… C’est ma madeleine de Proust, en somme !
Un plat préféré ?
Le cassoulet. Je ne le prépare pas, je laisse faire les professionnels. Cela fait partie des plats trop emblématiques pour oser s’y aventurer. Il faut être extrêmement fort pour faire des choses simples. Des grands classiques comme ça ne sauraient souffrir de médiocrité. Il ne faut pas déconner avec le cassoulet !
Une activité physique ?
Je cours, surtout quand je vais en Normandie. J’y ai mon petit parcours.
Un adage ?
J’en ai beaucoup, mais je sors régulièrement à mes enfants ou mon entourage « Ne pas voir le verre à moitié vide ». C’est tellement vrai.
Votre actualité ?
On vient de terminer Le Canard à l’orange. Je vais bientôt tourner dans un beau projet de cinéma dont on entendra beaucoup parler et j’ai aussi un gros projet théâtral pour l’année prochaine.
Merci François !
