Olivier Bellamy anime sur Radio Classique une émission quotidienne de référence, plusieurs fois récompensée. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la musique dont la biographie de Martha Argerich : L’enfant et les sortilèges et le Dictionnaire amoureux du piano. Voici son Paris.
Depuis quand êtes-vous à Paris ?
23 ans.
Votre premier souvenir à Paris ?
Un bain de minuit dans la fontaine Saint-Michel. Très imbibé avant et trempé après.

Paris vous le/ la définiriez comment ?
Pénible souvent, magique parfois, incroyable tout le temps.
Quel est votre ou vos endroit(s) favori(s) à Paris ?
Les bords de Seine, à toute heure du jour et de la nuit.
Quel est votre musée favori ?
Le musée d’Orsay, à cause de la gare qui me fait rêver, et Beaubourg pour la vue.

Un restaurant fétiche ?
Le Bouledogue, dans le Marais.
Une boutique fétiche ?
Une librairie du faubourg Saint-Germain.
Un salon de thé, un café, un brunch ou autre à recommander ?
Non ! « Mon tabac et mon bistrot du coin », comme chante Fréhel.
Quel est votre quartier préféré ?
Le Canal Saint-Martin.

Comment vous déplacez-vous à Paris ?
À pied le plus souvent possible, à vélo aux beaux jours, en taxi la nuit, et en métro le moins souvent possible.
Que diriez-vous à Paris ?
Avec la mer, on te supporterait mieux. Avec la maire, on te supporte moins.
Si Paris était une chanson / une musique ?
Revoir Paris de Charles Trenet, et Gaîté parisienne d’Offenbach
Si Paris était une odeur ?
Une très légère odeur de m… comme la bonne andouillette du quartier des Halles.
Votre saison préférée à Paris ?
L’été. Enfin seuls.
Un bar préféré, un lieu la nuit ?
Sur le pont-des-Arts, « par hasard ».

Paris le matin ?
Dans le jardin du Temple, entre les canards, les clochards et les Chinois qui font du tai-chi.
Paris le dimanche ?
Baguenauder sur le terre-plein central du boulevard de Clichy en se demandant si l’on va escalader la butte ou se perdre dans la Nouvelle Athènes.
Paris et vous ?
Entre nous, ce n’est pas seulement platonique.
Merci Olivier !
Le livre “Requiem pour un chat” ICI
Drôle d’interview, je l’aurais imaginé plus éloquent mais pour cela je vais peut-être attendre son prochain ouvrage…