Bien plus qu’un théâtre ou un cinéma, le Lucernaire est un vibrant lieu de vie doté d’une librairie et d’un restaurant en deux lieux distincts : l’un en bord de rue en journée, se transformant en bar le soir et l’autre, juste en-dessous des salles de spectacle. Idéal pour se sustenter avant ou après avoir applaudi une des pièces issues d’une programmation toujours plus audacieuse.
Au fil des années, le Lucernaire est devenu une institution du 6e arrondissement. On y vient non seulement pour ses spectacles à la fois populaires et exigeants, mais aussi pour son cinéma d’art et essai ou sa librairie renfermant des trésors de la littérature scénique. Mais on s’y rend également pour… manger ! Car le Lucernaire, ce sont aussi deux propositions gustatives. On peut choisir de se rendre au Café du Lucernaire, se transformant en bar l’après-midi et le soir (sauf le dimanche et lundi, fermeture à 18h) ; et le soir, avant ou après une représentation, on peut dîner à la Scène, le restaurant emblématique du lieu, également ouvert les midis, sauf les lundis et dimanches. Il est également ouvert tous les soirs, du mardi au samedi.
Nous avons donc testé le Café, qui dispose de la même carte que La Scène. La cheffe Samia Didane propose une cuisine française et européenne à la fois généreuse et gourmande, avec des produits frais et une carte qui varie en fonction des saisons. Une carte dont les intitulés rappellent judicieusement le monde du spectacle. Vous risquez toutefois de trouver sur place des plats différents de ceux que nous avons goûtés, mais nul doute que vous ferez tout de même un excellent choix.
Au niveau des entrées, baptisées « Lever de rideau », des beignets de chou fleur, une caponata et sa burrata crémeuse, une cassolette de poivrons rôtis et une planche au beurre d’anchois. « L’entracte », de son côté, propose différentes salades, végétariennes ou non, ou produits frais et légers, entre lamelles de légumes, tartares de saumon ou légumes rôtis. Nous sommes passés directement à la case « Sous les projecteurs », soit la déclinaison des différents plats principaux. Un choix difficile à faire parmi les huit suggérés (dont trois burgers, l’un au bœuf, l’autre végétarien et le dernier, au poulet). Et il y en a à la fois pour les amateurs de viande, de poisson et les vegans. Nous avons opté pour « Le chant de la terre », à savoir une galette de pommes de terre et de courgettes, reposant sur une salade d’aubergines. Un plat tout en délicatesse, délicieusement fondant. Et pour le « Tout doucement » qui porte bien son nom : des travers de cochon confit, une pomme de terre au four et une crème à la ciboulette. Cela pourrait être lourd, ça l’est d’ailleurs chez quelques enseignes, mais ici, cela glisse tout seul. Une réussite.
Du côté des desserts, la frustration fut grande : la mousse au chocolat maison nous tendait les bras, mais victime de son succès, elle était en rupture. Nous avons donc dû nous rabattre, mais avec un plaisir non dissimulé, sur le sablé et sa crème au citron (légère, acidulée, aérienne) et la pana cotta à la vanille, garnie de fruits rouges frais et de basilic.
On sort de table repus, mais sans avoir le ventre alourdi. Une manière de profiter du spectacle prévu si l’on décide de poursuivre par une soirée spectacles. Le Lucernaire sait aussi bien toucher les cœurs que les ventres qui crient famine !
Le Lucernaire, 53 rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris. Réservation conseillée au 01 45 44 57 34.
(Partenariat => J’ai été invité mais ça ne change rien, j’ai vraiment adoré puisque je fais l’article à la suite :)
