Homme de théâtre, télévision et cinéma, Amaury de Crayencour joue aussi bien pour Alexis Michalik (Le Porteur d’Histoire), Hugo Gélin (Mon inconnue) ou dans des séries populaires telles que Nos chers voisins ou Le Bureau des légendes. Avant de le retrouver sur scène dans la pièce multi-moliérisée La Machine de Turing, ou prochainement sur les petit et grand écrans, il a bien voulu partager avec nous ses coups de cœur de maintenant ou de toujours.
Un album de musique :
L’Ecole du micro d’argent, de IAM. Je me souviens avoir mis le cd dans ma chaîne hi-fi, je me suis pris une claque, j’ai adoré chaque chanson, je connais cet album par coeur. J’avais 14 ans à Saint-Étienne, j’ai écouté tout l’album en lisant les paroles dans le livret ! La bonne vieille époque des livrets dans les CD…
Une chanson :
Kid, de Eddy de Pretto. C’est une réinterpétation du poème Si de Rudyard Killing, celui qui finit par le fameux “Tu seras un homme, mon fils”. Depuis que je suis papa, je réfléchis beaucoup au fait d’élever des enfants aujourd’hui, un fils en particulier, pour faire de lui un mec bien. Qui respecte les filles et qui est heureux dans sa vie.
Un clip :
Basique, d’Orelsan.
Un film :
Affreux, sales et méchants, de Etorre Scola.
Une série :
En comédie, ma série préférée c’est The Office, la version américaine.
Et sinon je viens de finir I know this much is true, avec Mark Ruffalo. C’est extraordinaire.
Un documentaire :
Dernière nos écrans de fumée, un documentaire qui explique comment on est devenus addict à nos smartphones et aux réseaux sociaux. J’essaie de passer de moins en moins de temps dessus. Des copains à moi ont monté une association qui s’appelle « Lève Les Yeux » et qui lutte contre cette omniprésence des smartphones dans nos vies.
Un roman :
Dernièrement, j’ai lu Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu. Je n’avais jamais lu des sentiments adolescents aussi bien décrits, les premiers émois, les premières frustrations, le fait de devenir adulte.
Une bande dessinée :
Toutes les BD de Fabcaro !
Une exposition :
L’exposition permanente du Musée de l’Art Brut de Lausanne, avec à l’entrée cette citation géniale de Jean Dubuffet : “L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a fait pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle.”
Un photographe :
J’aime beaucoup le travail de Martin Parr.
Un spectacle :
Cendrillon, de Joël Pommerat. C’est tout ce que j’aime, un théâtre à la fois exigeant et populaire, un spectacle où l’on rit, où l’on pleure, où on est soufflé par des effets qu’on avait jamais vus, un jeu d’acteur parfait et des décors incroyables. J’ai vu ce spectacle au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Pommerat réussit à casser la cloison entre théâtre privé et théâtre public.
Un plat préféré :
Le couscous de ma belle-mère ! C’est le meilleur du monde !
Une activité sportive :
La plongée sous-marine, c’est une vraie passion que j’ai depuis un voyage en Thaïlande, à Ko Tao. J’aime tellement le calme qui règne sous l’eau et le fait d’être dans un vrai milieu naturel et sauvage, comme il n’en existe plus ailleurs.
Une citation :
“Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple” de Jacques Prévert.
Une maxime dans la vie :
Rien n’est grave.
Votre actualité après ce nouveau confinement :
Mensonges, une série pour TF1 dans laquelle j’aurais le plaisir de retrouver mes copains Arnaud Ducret et Olivia Cote.
Milo, un long métrage d’Anthony Lesaffre dans lequel je joue le rôle principal, c’est l’histoire du petit Milo qui est avec son papa en mode survie dans la forêt, dans un monde post-apocalyptique.
Et la reprise de la tournée de La Machine de Turing de Benoit Solès, mis en scène par Tristan Petitgirard.
Et dans les mois qui viennent ils y aura les diffusions de Tandem et Cassandre dans lesquels j’ai eu le plaisir de jouer le temps d’un épisode et César Wagner avec Gil Alma, aux côtés duquel j’ai eu beaucoup de plaisir à tourner.
Merci Amaury !
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