Sa dernière pièce en tant qu’auteur et comédien, La Machine de Turing, a obtenu quatre Molières en 2019. Benoît Solès y partage l’affiche avec Amaury de Crayencour et rend hommage à Alan Turing. En attendant le retour de la pièce à l’affiche au Théâtre Michel, l’artiste a bien voulu nous confier ses coups de cœur.
Un album de musique ?
La BO du film Midnight Express. Je l’ai écoutée pas loin de mille fois !
Une chanson ?
Dink’s song, un vieux folk américain, dans la version de l’album Desdemona.
Un clip ?
The Rose, par Bette Midler, tiré du film de Mark Rydell. Totalement culte.
Un film ?
Into the Wild, de Sean Penn. Pour le voyage, la nature sauvage, la quête…
Une série ?
Game of Thrones, parce que j’ai été bien accro… Mais d’autres, aussi !
Un documentaire ?
La Danse, de Frédérick Wiseman. Pour le travail, la rigueur, l’excellence.
Un roman ?
The 25th Man, d’Ed Morrell. Je ne pense pas que grand-monde connaisse.
Une bande dessinée ?
L’adaptation du Vagabond des Étoiles, par Riff Reb’s. Incontournable.
Une exposition :
Pharaon qui était à l’Institut du Monde Arabe. Pour les statues de Khéphren en granit d’Assouan.
Une photographie ?
Un autoportrait de Mapplethorpe, en plan américain, de face. Troublant.
Un spectacle ?
Temps contre temps, par Laurent Terzieff, au Théâtre de l’Atelier. Inoubliable.
Un plat préféré ?
Le canard laqué (en deux services !) de chez Vong, aux Halles, à Paris.
Une activité sportive ?
Courir sur la plage, au bord de l’océan Atlantique, au coucher du soleil.
Une citation ?
« Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir ». Dernière phrase de Martin Eden.
Une maxime dans la vie ?
« Ce qu’on te reproche, cultive-le, c’est toi ! ». Un conseil avisé de Jean Cocteau.
Votre actualité au sortir de ce nouveau confinement ?
Reprendre La Machine de Turing au Théâtre Michel et en tournée. Promouvoir la sortie d’une réédition du texte… Mais j’en parlerai bientôt. Aller voir toutes les productions à l’étranger. Et répéter La Maison du loup, ma nouvelle pièce…
Merci Benoît !
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